Il y a un peu plus d’un an, au mois de Février 2012, la commune de Ain El Hammam a connu un hiver des plus rudes avec des chutes de neiges peu communes. Conséquences, le peu d’infrastructures stratégiques que recèle la commune se sont effondrées. Des images de désolation se sont alors emparées du paysage de Ain El Hammam qui n’en est pas à sa première catastrophe. La commune est alors replongée de nouveau dans le statu de sinistrée. Si j’ai décidé d’en parler aujourd’hui, une année après, c’est que je suis préoccupé par le sort de deux infrastructures en particulier, l’Hôpital et le centre de formation. Pour ce qui est de l’Hôpital Si Amer Mahmoud, ouvert en 1892, l’hôpital de Aïn El Hammam est considéré comme l’une des structures de santé les plus anciennes d’Algérie. Ce dernier a une histoire très riche et un rayonnement dans toute la région. Je partage avec vous cette vidéo qui montre l’ampleur des dégâts causés par les intempéries de l’année passée, c’est tout un étage de cet hôpital qui s’est effondré et les malades se sont vus évacués d’une manière improvisée. Des images qui nous interpellent certainement car il s’agit du seul hôpital dans toute la région. Il s’agit de notre hôpital.

Certains d’entre nous diront certainement, en quoi l’hôpital et le centre de formation de Ain El Hammam nous concernent. Cela est du ressort des autorités Algérienne. En effet, c’est du ressort des autorités locales régionales et nationales de s’occuper de ces infrastructures. Ils ont les budgets et les moyens pour le faire. Seulement voilà, au-delà des responsabilités des uns et des autres, je m’intéresse essentiellement aux résultats de cette démission collective. On peut faire semblant de ne pas être courant que cet étage qui s’est effondré, on peut présumer que les autorités s’en occupent, on peut supposer que tous les malades sont bien soignés dans cet hôpital, on peut ignorer qu’a l’admission d’un malade dans cet hôpital, on exige a ses parents de fournir la literie, on peut supposer qu’il y a de moins en moins de transfert de malades vers Tizi Ouzou (Pratique très préjudiciable pour les cas urgents), je le sais pour y avoir gouter. Seulement voilà, je pense qu’en parler c’est ne pas faire semblant. C’est informer, c’est mettre chacun devant ses responsabilités et nous en avons toutes et tous des responsabilités envers nos malades, nos ainés et tous les nécessiteux dans notre communauté.

Nous souhaitons par la publication de cette opinion que les langues se dénouent pour que toutes les questions soient posées.

Lmouloudh